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La série Gérer & Comprendre privilégie une approche humaine de l'organisation des entreprises, grâce à des analyses qui ne fondent pas sur les seuls outils de gestion, mais empruntent aussi à la sociologie des moyens de compréhension indispensables aux responsables d'entreprises. Son fonctionnement est celui d’une revue académique à comité de lecture. Elle a été retenue par l'HCERES dans son classement des revues en économie et gestion, ainsi que dans celui des revues en sociologie.
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N° 135 - Mars 2019
Du paternalisme au patronhumanisme
Par Amélie VILLÉGER
CEREGE (CEntre de REcherche en GEstion), Université de Poitiers
Que ce soit dans les écrits populaires ou dans la littérature académique, le paternalisme est souvent présenté comme un mode de gouvernance pernicieux et rétrograde. Partant de la mise en évidence de deux antagonismes qui le sous-tendent, cet article conceptuel propose d’envisager une approche moins manichéenne du phénomène. D’abord, dans le cas du paternalisme originel, le traditionalisme s’est finalement révélé être au service du progressisme. Ensuite, tiraillé entre la nécessaire organisation du lien de subordination au travail et la juste reconnaissance des droits et libertés de chacun, le paternalisme a évolué jusqu’à trouver un équilibre dans la mise en place d’un néo-paternalisme fortement influencé par les valeurs humanistes et pouvant, à ce titre, être qualifié de « patronhumanisme ».
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N° 135 - March 2019
From paternalism to “patronhumanism”
Amélie Villeger,
CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), Poitiers University
Whether in the popular press or academic literature, paternalism is often presented like a pernicious, backward form of governance. On the basis of two antagonisms that underlie it, a less Manichean approach is proposed. In the original form of paternalism, traditionalism turned out to be at the service of progressivism. Afterwards, torn between the need to organize the relationship of subordination in work and the fair recognition of the rights and freedoms of everyone, paternalism evolved toward a new equilibrium, a neopaternalism that, described as “patronhumanism”, was strongly influenced by humanist values.
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